Dans ses pensées (Hikari)

Cela devait être le premier jour de repos que je m'octroyais depuis des mois. C'est avec le sourire et l'envie de rire que je passais ma journée à quasiment courir après le soleil, je marchais sans cesse vers l'Ouest, j'en avais complètement oublié dans quelle ville j'étais. Je voulais juste me détendre, trouver un endroit où me reposer et pouvoir observer le soleil et tout ces nuages avec plaisir. Si je pouvais mettre des mots sur les sentiments qui m'acocmpagnaient durant cette journée si calme serait, la quiétude, la passion et peut-être un peu de moquerie.
Je voulais rire de cette guerre qui n'avait que trop durer. J'avais besoin d'aller comme un pauvre enfant, aussi naïf que je le pouvais, aller de l'avant. Je me suis étalé dans l'herve d'u parc durant des heures à observer les formes des nuages ; un chien est même venu me saluer et quand sa maîtresse vit le blason brodé sur ma tunique et mes ailes, elle en eu un cri d'effroit rappela son chien qu'elle voulue réprimander avant que je ne l'en empêche en souriant.
L'animal bien heureux de s'être fait un nouvel ami parmi les célestes fut bien tenté de me suivre lorsque je quittais le parc pour aller en ville.

J'y vis le soleil couchant, j'y vis les nuages comme embrasés, j'y vis la fin d'une belle journée dissimulant ses pires journées. Cette sensation étrange, comme si monde se fichait pas mal que nous nous fassions la guerre, qu'après tout même après des millénaires à nous battre sans arrêt le soleil n'a pas cessé de se lever sur chacun de nos monde, les nuages n'ont pas cessé d'aller et venir au gré des vents sans jamais se soucier du sang versé ou des larmes abandonnées au coin des visages. Les mines sombres n'avaient plus leur place lorsque l'on regardait le défilé flamboyant. J'aurais peut-être dû y faire un peu plus attention.

En ville, je me baladais avec ce sourire pendu aux lèvres, par commodités mes ailes avaient disparue mais les gens continuaient de se retourner dans la rue pour observer l'archange de passage. Je ne croisais pratiquement aucun démon, les rares venus s'écartaient brusquement ou changeaient de trottoirs. Ils leur manquaient la force et le courage de me faire face. Je n'en fis rien, ce n'était pas dans mes habitude d'aller m'en prendre à des êtres qui ne m'avaient pas ouvertement déclaré leurs intentions. Ils étaient libre d'aller où bon leur semblait puisque la Terre était ouverte aux anges et aux démons autant qu'aux Hommes.
Je marchais sans m'en rendre compte, calme, sans prêter attention aux passants. Jusqu'à ce que brusquement je fus tiré vers le bas par une main paniquée.
Suffisamment équilibré je pus ne pas tomber, récupérant la main de celle qui elle faillit chuter. Elle leva sur moi des yeux d'un violet intense avant de me demander si...j'allais bien.

-Je me porte à merveille, mais je pourrai vous retourner la question, vous ne vous êtes pas blessée au moins ?

Un sourire, un regard bienveillant, j'étais là dans mon habit du jour, le bon, le calme, le bienveillant Hikari.

Si ces yeux m'étonnèrent, je n'en fis rien. Je me doutais bien qu'à Atlantis j'aurai l'occasion d'en croiser plus d'un avec des caractères spéciaux, que ce soit des yeux comme les siens ou des cornes...et pires encore. Toutes ces choses ne pouvaient m'ôter ce sourire qui ne trahissait que mon envie de vivre. J'offris avec plaisir mon bras à la jeune femme pour qu'elle se relève. Ange, démon ou humaine, cela n'avait strictement aucune importance. Et surtout, je n'étais pas le seul à tendre la main sans me soucier de qui la serrait. La guerre avait ce revers que nulle ne pouvait nier. Nous étions des professionnels alors plutôt que de nous entre-tuer bêtement, nous nous contentions de regards et de sourires bref avant de se préparer pour les vraies batailles... Chaque en son temps.

-Si vous êtes une habituée des lieux, il est normal de ne pas me croiser souvent, si non, je dois pouvoir vous retourner la question.

Un simple rire, quelques mots détendus, je ne souhaitais pas la vexer sur la naïveté de sa question, juste le lui rappeler par de simples expressions sans réels sous entendus.
La question suivante me sembla, elle, bien plus déplacée. Mon apparence était faite pour que l'on me reconnaisse facilement. Tout les anges de la place m'avaient reconnu d'un simple coup d'oeil. Une tunique blanche et or, une cape rejeté négligemment sur mes épaules, cette lourde écharpe au teint rougeâtre, passé.

-Je pensais que même sans mes ailes on pouvait me reconnaitre facilement. Je m'excuse de ne pas m'être présenté plus tôt.

Je penchais la tête, une façon toute particulière de me faire pardonner sans vraiment le vouloir. Je jetais un œil sur la montée de cette avenue, Heddo... Le large boulevard oscillait entre l'avenue pavé du siècle des lumières à l'avenue festive bien connue des résidents parisiens. Avec la venue de la nuit un sorte de silence mélangé du bourdonnement, du grésillement de fond que produisait l'ouverture des soirée. Si en journée Heddo semblait d'un calme rare, la nuit il y avait ici et là un tel foisonnement d'activité que je pensais à ma dernière venue être tombé dans un nouveau monde. Tous attendaient la nuit pour vraiment se révéler, comme si le soleil avait cette force véridique, que la nuit était destinée à libérer toutes les hypocrisies accumulées dans la journée.
La nuit, dans les bars, les restaurants, il était possible de voir un vampire partager un verre de vin avec un ange, un démon danser avec une humaine... Tant de choses totalement impensables la journée.

-Je me nomme Hikari Meian. Si vous le souhaitez, je suis l'un des quatre archanges d'Eden. Je me permets de vous demander quel est vôtre nom.

En riant, le jeune homme lui retourna la question, lui rappelant à quel point elle était stupide, mais avec un tact infini. Rares étaient ced genre de personnes!
Pourtant, aujourd'hui la jeune femmme avait réussit à en trouver une. De plus, cet homme n'avait fait aucun allusion sur ses yeux irréels, ce qui la rassénéra.
Souriant légèrement, Anubis répondit.

-Habituée, en quelque sortes... Je v iens souvent ici.

Alors que la jeune femme demandait son nom à son '''sauveur''' qui il était, ce dernier dit avec un sourire bienveillant qu'il pensait que même sans ses ailes on aurait su le reconnaître.
Non... Cet homme, au regard si doux, et avec un si beau visage, serait un Ange?
Un Archange! Le seigneur Hikari.

Hikari... Lumière en japonnais.
Joli nom.
Un ange... Le'Eglise lui avait ordonné de tuer les démons pour les anges...
Il lui demanda alors le sien. Son nom. Celui qui parlait de mort et de ténèbre...

Souriant humblement, Anubis mima une révérence, et dit.

-Je me nomme Anubis, Anubis Sunight.

Il était étonnant de voir la compléxité du nom d'Hikari. Lumière, et ombre... COmme la situation dans laquelle se trouvait Anubis depuis quelques temps...
Avec un sourire séducteur, cette dernière fit remarquer.

-Vous avez là un nom bien complexe Archange Hikari...

Inclinant légèrement la tête, Anubis avait pris sa décision. En général, elle se refusaizt à parler aux Anges, qui l'avaient bernés et avaient causée sa perte. Cependant, cet archange était différent, elle en était sûre!
Aussi, elle resterait parfaitement neutre et agréable avec lui.
Avec un peu de chance, il ne serait pas au ciourant de la situation dans laquellle les Anges l'avaient entrainé...

En voulant qu'elle se batte pour eux, et les Anges, l'Eglise avait réussit ç faire d'elle une femme libre, mais aussi sauvagge et dangereuse que l'océan en pleine tempête...

(Dur de répondre cette fois ci)

Anubis, maître de la mort, du passage du vivant à l'inanimé. C'était un prénom tout aussi original que le miens. J'étais donc en présence d'une autre personne nommée avec soin par des parents qui auraient pu choisir mieux. Je ne considérais pas mon nom comme une merveille, loin de là, mais pour une fois je me disais que j'avais évité pire comme "bergamote" ou "mashmallow"...

-Votre nom est étonnant lui aussi.

Si elle était une déesse de la mort, j'avais la particularité d'être ni ombre ni lumière avec un nom signifiant les deux à la fois. La complexité du genre humain me laissait tout de même perplexe. Je lui souris, inclinais la tête poliment alors qu'elle se présentait. Je n'avais pas oublié la galanterie et même si cette femme aurait voulue me tuer je n'en aurai pas fais moins.


-Ne me nommez pas archange. Ce n'est qu'un titre, Hikari sera plus convivial.

Par habitude je ne faisais plus vraiment attention à mes cheveux, devenus trop longs et depuis trop longtemps nécessitant un rafraichissement, qui retombaient négligemment sur mon visage et mes épaules. Agaé par des mèches trop voyantes, je rejettais ces dernières dans mon dos et pus apercevoir par la même occasion un groupe d'anges arrivant à peine à Atlantis. Bras dessus-dessous ces hommes n'étaient pas sous mes ordres, je les observais plus par curiosité qu'autre chose. Les quelques hommes pénétrèrent une auberge à l'enseigne envahit de lierre rouge. Je constatais une fois encore que la guerre n'était pas aussi stritement limité que ça, après tout, des démons entraient à leur tour dans l'auberge, nous pourrions parfaitement vivre tous ensemble dans ce monde.

-Si tout le monde pouvait accepter autant la lumière que l'ombre peut-être les temps seraient moins dures. J'espère avoir la chance de vivre assez vieux pour voir Arquemare se terminer.

Je pris conscience de mon erreur trop tard. Les anges immortels avaient une chance, même infime, de voir un jour l'ère d'Arquemare se terminer ; les humains éphémères ne verraient pour certains que le début et d'autre que la fin... Le reste ne pouvant réellement discerner la différence entre celle-ci et les précédentes, entre celle-ci et les suivante, vivant si peu longtemps qu'ils meurent avant même de comprendre. Je me rattrapais brusquement dans un sourire gêné.

-Pardonnez-moi, je ne pensais pas à mal.