Hikari Meian [Archange]

Hikari Meian, La lueur de lumière et d'ombre, voilà ce que signifie ce nom si singulier. Hikari est un maître des tempêtes. Capable de maîtriser et créer toute sorte de vent et bourrasque, il admet avoir des difficultés avec les courants marins, qui sont pour lui bien plus durs à maîtriser car bien plus chaotiques. Son pouvoir n'étant pas uniquement concentré sur les vents, il se sert d'une arbalète faite de magi-technologie, capable de tirer aussi bien des flèches métalliques que de magie pure, ces dernières sont tout de même des armes qu'ils n'utilisent que rarement. Une ceinture contenant Sept dagues au manche de verre scellée à sa taille.
Hikari n'apprécie pas utiliser ses pouvoirs à tout va, il considère la magie comme un don de Dieu, aussi s'emploie-t-il à entrainer ses capacités physiques plus que ses capacités surnaturelles. Anges de naissance, il n'est pas extraordinaire pour lui d'aimer les chants et symphonies du paradis, l'oreille fine et l'œil perçant, il apprécie la beauté sans en dédaigner la laideur. Il aime tout et tout le monde.
Au caractère joviale et impulsif, il n'en cache pas moins une nature bien moins angélique. Peu arrogant, il ne s'impose jamais, et pourtant il n'en ai pas moins un fin calculateur. Amateur de jeux de stratégie, il est de ceux qui calcule dans l'ombre, forme des processus et procédés lui permettant d'arriver à ses fins. Pour un ange, on ne dit pas fourbe, ni vil, on dit rusé, intelligent. C'est là toute la nuance qui existe entre lui et un démon. Bien sûr ses ailes restent blanche, son cœur restent voué à la lumière, mais là est toute sa pensée. Il ne hait pas les démons, au contraire, il estime les plus valeureux et ne déteste pas les plus monstrueux. Il est ainsi l'un des rares à ne pas considérer les démons comme des erreurs de la nature, mais comme le peuple d'à côté, une ethnie qui ne pourra jamais comprendre la sienne, et lui ne comprendra jamais la leur.
Appréciant autant les jeux que le rire, il aime lire, et aime tout autant débattre. C'est un fin penseur, un soldat dévoué bien jeune pour un post si gradé. Archange depuis peu, il s'évertue à honorer ses fonctions. Facile à vivre, calme et serein. C'est là tout ce qui peut être dit sur son caractère cordial.
D'apparence, Hikari est une contradiction ambulante, les yeux verrons, les cheveux chatains sombre comme le bois d'un cèdre, il a pourtant une peau pâle et une étrange façon de se comporter, comme si tout le fatiguais et pourtant tout l'intéressait. Nonchalant, il porte une épaisse écharpe d'un rouge passé sur sa tunique blanche et or. Son rang d'Archange l'empêchant de s'habiller plus conventionnellement en étant à Eden.
Contrairement aux autres archange, Hikari est un gratte-papier, il est la liaison permanente entre les légions d'anges et de combattant, assurant les communications, l'organisation et l'application des ordres du roi; il se doit d'être rigoureux et particulièrement bien organisé. Même si pour cela, lui est tout ceux qui le servent doivent en contrepartie abandonner l'idée de passer plus de temps qu'il n'en faut sur Terre, ou à Atlantis.




Pour un enfant, Eden est une ville magnifique. Peuplé de gens tous plus lumineux les uns que les autres, tous plus souriant les uns que les autres. Des fois passaient de rares élus que l'on disaient humains et des fois le roi et ses archanges passaient dans les rues. Il y avait à ces occasions de véritables processions d'honneur, sur les pavés les habitants se pressaient pour offrir des fleurs et des couronnes faite de bois buissonniers et autres petites plantes verdoyantes, à son altesse. J'adorais cette ville, je l'aime toujours autant. Eden, je n'en ai jamais vu que le côté festif et joyeux, je vivais sur l'île du milieu, dans une famille ni aisée ni pauvre, une famille d'artisans, tous ce qu'il y a de plus banal. J'aimais cette vie autant que celle que je mène aujourd'hui. Petit, j'adorais courir dans les rues avec les rares anges de mon âge, on se battait avec des épées en bois et des boucliers fais de papier tirés sur des bâtons. Des fois on taquinait les voisins en allant s'amuser avec leurs chiens, c'était vraiment une époque insouciante. Mais il faut toujours grandir. Je suis heureux d'avoir vécu aussi longtemps en conservant mon sourire d'enfant.

Quelques années plus tard, atteignant enfin l'âge de raison, j'entrais dans l'académie royale, il fallait me forger une âme de guerrier ou de magicien, c'était là le seul but des agents royaux, former les anges au combat. Si j'ai très mal vécu cette époque, je ne la regrette pas, je sais manier une épée aussi bien qu'un arc, et maîtrise aujourd'hui un pouvoir qui se serait révélé dévastateur sans cela. Evidemment, je ne savais pas à cette époque que j'avais la chance de rejoindre les rangs des héritiers nobles simplement grâce à mes capacités ; lorsque enfant je m'amusais à souffler sur les pissenlits cotonneux des bourrasques fantastiques dans le seul but d'émerveiller mes amis, je ne voyais là qu'un jeu. Eux y voyaient les débuts prometteur d'un futur officier.
J'ai donc poursuivit tant bien que mal cette soudaine scolarité, j'ai rencontré beaucoup d'anges lors de ces dizaines d'années écoulées, et j'en ai vu beaucoup d'entre eux disparaitre. Mes amis d'enfance ne sont plus, eux aussi sont partis à la guerre, sauf que contrairement à moi qui apprenait encore à combattre avec une chance inouïe, eux, devaient se battre avec leur instinct et le peu de puissance qu'ils possédaient. Ils auraient eu leur chance de revenir sain et sauf chez eux si les puissants démons ne s'étaient pas enfin décidés à sortir des Enfers. Si auparavant nous ne combattions exclusivement que des démons inférieurs, il advint que la venue imminente de l'éclosion de la prophétie est attiré les plus puissants hors de leurs domaines.

J'ai vu les archanges lever le ban, j'ai vu des lieutenant revenir un bras en moins, d'autres ne revenant jamais... La guerre atteignait ses sphères les plus intenses, et j'étais né au beau milieu de ce chantier. Mais pour autant, je n'en ai jamais perdu le sourire. Je ne suis jamais tombé amoureux, et même si je n'ai jamais eu de raison de me battre, que mon esprit n'avait en lui aucune rancœur pour les ennemis du paradis je me suis dit qu'il le fallait. Non pas par vengeance, non pas pour protéger ceux qui m'étaient chers - voilà bien longtemps qu'ils n'existaient plus- mais parce que le Paradis, mon monde, celui qui m'a vu naitre et me verra mourir, avait besoin de moi. Il m'avait donné tout ce qui faisait de moi un jeune officier, alors je le lui rendrait, je lui offrirait tout ce qui a fait de moi un homme accomplit.

C'est ce qui m'a poussé à devenir Archange, bien sûr avant j'ai dû accomplir mes devoirs en tant que lieutenant. Souvent sur les champs de batailles, j'ai eu l'occasion de visiter la Terre, j'ai eu la chance de partager des heures et des instants gravés dans ma mémoires avec ceux qui m'accompagnent encore et ceux qui ont disparue à leur tour. Je me suis batue contre bien des démons, contre des humains aussi... Mais il fut dit que je n'étais pas sur mon terrain préféré lorsque je combattais. L'épuisement avait raison de mes capacités, je dilapidais trop vite mes forces. Et pour cela j'ai convoité ce poste si singulier d'archange, je voulais être le messager de tous, le maillon cruciale qui coordonnerai les luttes et le bon fonctionnement du royaume. Je brigais le poste d'archange messager.
Je ne vous fais pas un dessin, je l'ai eu ce poste, j'ai aujourd'hui la charge de maintenit les meilleurs comunications possibles entre les différents bataillons d'anges et de combattants. Je suis fier de mon poste, même s'il faille que je l'assombrisse de temps à autre. Car un ange qui ne combat pas, à une table de guerrier, est souvent mis de côté, il me faut régulièrement me faire entendre par des moyens moins scrupuleux. Mais bon, je ne vais pas m'étendre là dessus durant des heures et préfère ne donner aucun exemple prêtant à confusion. Je reste fidèle à mon roi quoi qu'il m'en coûte. Sur ce, j'espère bien que mon histoire n'a pas été trop longue.

Règlement signé, Fiche sacrément agréable à lire et suffisamment longue ! =D
Je valide !
Bon jeu !

Merci ! Je vais donc pouvoir aller jouer !

Bienvenue

Bienvenue !
Je verrouille.