Nom : Adramelech
Prénom : Kalyn
Âge : 17 années
Race : Ange (si possible séraphin, sous la tutelle d’Aëlion Lor’findel)
Pouvoir : Nanocure (Branche des soins de la magie technologie, utilisation des nano-machines, connaissances limitées) et purification (poisons et substances hypnotiques. Pareil que pour le soin, mes connaissances sont pour le moment limitées)
Armes : Bâton de MéCaducée, indispensable pour mes sort de magi-technologie de soin. Bâton de verre et de cuivre
Description physique : Frêle jeune fille de 17 ans, aux cheveux cendrés et aux ailes grisâtres, signe de ma faible constitution, je suis insignifiante aux yeux de nombreux anges et autres séraphins. Je porte une paire de bottes ornées de la croix de mon Roi, et je suis habillée simplement avec une courte jupe noire, et un haut noir, orné de fines rainures d’argent, seul bien légué par mon père, soldat du Roi. Mes yeux sont bandés par un ruban de tissu imbibé de sang, car mes yeux sont morts. Je suis aveugle depuis mes 14 ans. Je ne porte aucune épée ou dague et aucune armure car je suis trop faible pour porter une arme ou protection de fer. Même les combinaisons de verre et d’argent des guerrières sont trop lourdes pour moi.
Description morale : A l’opposé de nombreux anges, je ne suis ni courageuse, ni forte. Les horreurs d la guerre m’ont rendue faible et peureuse. Je ne peux me battre efficacement que si quelqu’un m’accompagne pour m’épauler. Je ne sourie pas souvent, car la beauté du monde m’est désormais inaccessible… Je suis fidèle au Roi et à ses archanges, car je n’aime pas faire part de mon avis. Je suis timide et réservée mais j’ai tendance toutefois à dire ce que je pense quand on me demande quelque chose, bien que cela ne m’attire souvent les foudres des autres anges.
Biographie :
Je ne suis pas née aveugle et brisée. La raison de mes handicaps remonte à l’époque de la guerre entre Anges et Démons, il y a environ 5 ans. Mon père était alors soldat du roi, et ma mère était atteinte d’une maladie de naissance qui la clouait au lit si des efforts trop importants étaient fournis. Chaque accouchement la plongeait dans un coma passager, mais lors de la naissance de mon petit frère, elle resta entre la vie et la mort pendant plus d’un an. J’avais alors eu l’idée de la soulager en étudiant à l’école la Magi-technologie, mais que peut ‘on comprendre à 13 ans ?
Je revenais alors a la maison harassée, vidée de toutes mes forces et je devais alors m 'occuper de mon petit frère, tandis que mon père revenait de plus en plus inquiet quant à la tournure des événements politiques entre Enfer et Paradis. Jusqu’au jour où…
Alors que j’avais réussi à maitriser mes premiers nano-insectes guérisseurs, un message m’attendait sur la porte de la maison.
« Ma chérie, les enfers sont déchainés. Toutes les troupes sont réquisitionnées et envoyé là-bas. Je ne sais pas quand est ce que je reviendrais mais je te promets de revenir pour ne pas vous laissez seuls. Occupe toi bien de ton frère, et si maman se réveille, dis lui que je l’aime. Je t’aime, au revoir. »
A 13 ans, les conséquences de la guerre ne sont pas très claires dans les yeux d’une gamine. Alors je me suis dis qu’il partait en vacances forcées. Une semaine passa, puis deux, puis un mois, puis deux… Les réserves de mon père s’amenuisaient mais je ne désespérais pas. Je continuais d’attendre et j’espérais. Tous les jours. Puis un jour, ma mère se réveilla. On me l’apprit par lettre. Je me précipitais à l’hôpital, et je pus enfin serrer ma mère dans mes bras. Je lui expliquais la situation, et elle me promit qu’elle serait bientôt à la maison pour tout arranger. Lorsqu’elle rentra enfin chez nous, un message nous attendait sur la porte. Je n’eu pas le temps de voir car elle s’en empara rapidement. Dans la nuit suivante, ma mère s’éteignait. « De désespoir » affirmèrent les médecins. Mais je ne voulais pas le croire. Ma mère s’était réveillée ! Elle ne pouvait pas se rendormir. Une idée naquit alors dans ma tête. Papa devrait pouvoir lui redonner le sourire. Lorsque je demandais si on savait si mon père était revenu, on me caressa la tête d’un air triste.
« Ton père a quitté ta famille, ma petite. Il vous a quitté pour toujours. » Mais mon esprit ne pu comprendre le vrai sens de cette terrible phrase. Pour moi mon père était resté là-bas, pour je ne sais quelle raison. Il fallait que j’aille le chercher pour redonner le sourire à ma maman. Je confiais mon frère a l’orphelinat, et fit mes bagages.
Pauvre âme innocente de 13 ans, allant bravant les enfers pour tenter de retrouver son père décédé au combat, afin de le ramener pour faire sourire sa mère morte…
J’ignore comment mais j’arrivais aux enfers un jour. Par contre je sais très bien que une fois arrivé la bas, les démons me trouvèrent bien avant que ne puisse faire 10 pas dans leur monde. Accusé d’être une espionne du Ciel, aucun de mes cris d’excuses ne les fit revenir sur leur décision. Je fus emprisonnée, et on me tortura pour que j’avoue des choses que j’ignorais. Je leur répétais sans cesse que je cherchais mon père, et ils me torturaient sans cesse. Brulures, fouets, mutilation des ailes. Je passais par toutes les techniques d’inquisition. Pendant 4 ans, mes cris retentissaient dans toute la prison.
Un jour, un soir, je ne sais plus, un démon s’approcha de moi avec une lame chauffée au rouge. Il me parla mais sa voix douce me fit l’effet d’une lame de rasoir :
- Bonjour ma petite. Je m’appelle K’hnut. Tu t’appelles bien Adramelech ? Alors regarde ce qu’il y a marqué sur cette chemise. REGARDE !!
Il me força à pencher la tête et je vis, des larmes dans les yeux, qui le nom de mon père était inscrit en lettres d’argent sur le col du vêtement.
- Et oui. C’est celui de ton père. C’est moi qui l’ai tué. Il était pitoyable, mauvais combattant, et comme toi, pleurnichard. Mais ne t’inquiète pas, il n’a pas trop souffert. Jusques quelques mois, puis nous l’avons décapité car nous en avions marre de ses pleurs. C’est drôle non ? Ooooh… Tu pleures ? Ce n’est pas bien tu sais ? Attends je vais les sécher pour toi.
Et sur ces mots, il me planta sa lame rougeoyante dans les yeux. Mutilée, les ailes grisâtres, aveugle et maigre comme un clou, il ne me trouva plus aucune utilité et me jeta dehors à la merci de toutes les créatures alentours.
Mar 30 Déc - 23:24
